Créer son propre emploi :

Une ambition de plus en plus jeune

Besoin d’accomplissement, recherche d’autonomie et de sens, la définition d’une activité professionnelle n’a plus rien à voir avec celles de nos parents et de nos grands-parents !

Aujourd’hui près de 40% des jeunes de 18 à 25 ans en Europe s’intéressent au travail indépendant.

La tranche d’âge moyenne évoquée par les études se situe le plus souvent entre 20 et 30 ans mais il est difficile de déterminer avec certitude le début et la fin du “ jeune âge ” à une époque où l’âge d’entrée dans la vie active a considérablement reculé…

La tendance montre que l’entrepreneuriat intéresse autant le jeune adulte entre 18-25 ans que l’adulte déjà engagé dans la vie active entre 25-35 ans.

Au fil de mes recherches, je constate que ce que nous appelons “ jeune actif ” renvoie à une tranche d’âge large située entre 18 et 35 ans !

Il y a déjà quelques années, l’Insee relevait que les jeunes comptaient près de 183 000 en France à se lancer dans leur activité indépendante. Ce chiffre n’a cessé de grimper et ce en dépit de la crise sanitaire.

Mais peut-on créer son activité indépendante quel que soit son âge, son niveau d’étude, et ses expériences ? J’en suis personnellement convaincue…

 

Se lancer dans une activité indépendante sans expériences et sans diplômes

Depuis la création du statut de l’auto-entrepreneur en 2008, l’absence d’expérience n’est plus un frein à la création d’entreprise d’autant plus que les nouvelles générations semblent particulièrement inspirées pour créer leur business.  

Un phénomène qui s’explique aussi par l’avènement des réseaux sociaux et des multiples possibilités offertes par internet pour se faire connaître.

De nombreuses activités commerciales, libérales ou artisanales peuvent être exercées sans diplôme.

Parmi les activités commerciales citons par exemple :

  • La vente ou la revente directe de biens (bijoux et objets divers etc) ;
  • La vente de services ;
  • La vente de prestations intellectuelles ;
  • Coursier indépendant ;
  • Chauffeur de VTC ;
  • Photographe etc.

(liste non exhaustive)

Les activités libérales non réglementées peuvent aussi être exercées sans diplômes ou formations obligatoires parmi lesquelles :

  • Sophrologue ;
  • Naturopathe ;
  • Art thérapeute ;
  • Coaching divers hors coaching sportif ;
  • Conseil ;
  • Musicothérapeute ;
  • Masseur bien-être etc.

(liste non exhaustive)

Enfin, parmi les professions relevant de l’artisanat :

  • Le domaine de la restauration/traiteur ;
  • La création d’objets etc.

(liste non exhaustive)

Certaines activités artisanales restent néanmoins soumises à un diplôme ou à une validation d’acquis d’expériences pour des raisons de sécurité.

 

S’émanciper du salariat : le nouvel objectif des jeunes… et des moins jeunes.

Les études qui s’intéressent au regard que porte la génération Y sur le travail montre que les jeunes se sentent plus épanouis dans une activité indépendante. 48% des jeunes en poste penseraient à quitter leur emploi actuel à court ou moyen terme pour lancer leur activité indépendante avec une préférence pour le régime de la micro-entreprise.

Aussi, la part des micro-entreprises créées par des jeunes de moins de 30 ans représentait 51% en 2017 contre 23% chez les créateurs d’entreprises individuelles “ classiques ”.

La part des moins de 30 ans parmi les créateurs d’entreprises individuelles augmente de façon constante depuis 2016 passant de 35% à 40% en 2021.

 

Créer son entreprise pour faire face au chômage

Je suis de celles et ceux qui pensent que créer son activité indépendante pour faire face à l’instabilité du marché de l’emploi est aujourd’hui une démarche lucide et pertinente.

Les récents chiffres de l’Insee révèlent d’ailleurs qu’en 2021, le nombre de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 995 900 créations, soit 17 % de plus qu’en 2020.

Au lendemain d’une crise sanitaire mondiale ayant généré perte d’emplois, fermetures d’entreprises et chômages partiels, l’augmentation des créations d’entreprises ne révèle- t-elle pas que le salariat n’est plus LE modèle de sécurité ultime ?

Qu’il s’agisse d’une activité indépendante à temps partiel qui permette de compléter des revenus salariés ou bien d’une activité indépendante à temps plein, créer sa micro-entreprise offre à mon sens, un filet de sécurité au cœur d’un contexte mondial de plus en plus complexe.

Le chômage est d’ailleurs la motivation principale à la création d’entreprise chez beaucoup de jeunes créateurs.

En effet, les difficultés à trouver un emploi à la hauteur de leur formation et de leur expérience, le ralentissement voir l’absence des évolutions de carrières, sont autant de raisons de créer sa micro-entreprise plutôt que d’entrer dans le salariat !

Une observation qui n’est pas nouvelle puisqu’on recensait déjà en 2014 près de 135 000 créations d’entreprises représentant 62% de création de micro-entreprise chez les jeunes  contre 48% chez la génération précédente.

Les nouvelles générations sont à la fois ambitieuses et encourageantes. Elles nous prouvent que la création d’entreprise est aujourd’hui plus qu’accessible. A condition d’être motivé, une idée d’activité passionnante, rentable et pérenne est possible…

Si vous souhaitez être accompagné dans un projet de création de micro-entreprise, n’hésitez pas à me contacter.

 

Source :

Les chiffres de l’Insee